La Jumenterie
HISTORIQUE DE LA JUMENTERIE DE TIARET
La Jumenterie de Tiaret fut créée en 1877 par le Ministère de la guerre, afin de sélectionner et produire des étalons destinés à peupler les stations de monte tant les besoins en chevaux étaient importants pour l’armée coloniale. Des lignés célèbres ont vu le jour à la jumenterie de Tiaret et ont sillonné le monde. On citera les poulinières CHERIFA – WADHA – NIMRIN, qui seront à l’origine des lignées polonaise, Russe, Maghrébine et Française, et les étalons BANGO-GHALBANE – MASBOUT – GOUTA – VENTURE - BEYROUTH etc… | |
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La mécanisation de la guerre, des transports, et de l’agriculture ont eu raison de la production équine, dont les effectifs connaîtront une chute spectaculaire.
La réorganisation des activités équestres vers les loisirs, a permis de redynamiser la production par la sélection vers le type coursier pour le Pur Sang Arabe, ainsi que d’autres spécialités équestres dont :
- l’équitation moderne
- l’endurance
- les jeux traditionnels et culturels
- les randonnées.
C’est ainsi, qu’à l’heure actuelle, la jumenterie de Tiaret constitue le principal fournisseur de chevaux pour les courses hippiques, tout en maintenant le « modèle » et le type original à travers un capital génétique de grande valeur.
Elle dispose , par ailleurs , d’un potentiel génétique unique dans la race Barbe , et dont sont issus les célèbres BOURBAKI , OUASSAL et tant d’autres.
CHAOU - CHAOUA PARADIS DES CHEVAUX
Quand on visite CHAOU-CHAOUA, on est frappé par l’harmonie des couleurs, des masses et des lignes. Ocres rouges sont les cours, les allées et les murs des bâtiments, verts les arbres, les pelouses et les paddocks à la belle saison. Tout y est remarquablement ordonné. Dans la cour d’entrée, un petit jet d’eau chante l’éternelle chanson de CHAOU-CHAOUA. dans le paradis des chevaux, une nouvelle naissance a eu lieu cette nuit, au terme de onze mois de gestation, dont les parents ont été rigoureusement choisis, digne descendant de NIMRIN- WAHDA – BEYROUTH et CHERIT, la vie de ce nouveau-né sera pareille à celle de tous ses aînés. Afin que le froid ne le saisisse pas, il a reçu comme sa mère une double couverture. Au huitième jour, il aura droit de se rendre, hésitant mais encouragé par la présence maternelle, dans l’un des seize paddocks ou il retrouvera ses aînés de quelques jours, c’est l’espace et la liberté.
Pendant six mois, la vie de ce nouveau-né s’écoulera sans histoire et minutieusement réglée, au terme desquels une rude épreuve l’attend : le jeune poulain sera séparé de sa mère : changement de demeure, de litière, de nourriture, la luzerne remplace le lait, mais il continuera à être l’objet de soins attentifs. Tous les six mois, il passera sous la toise et sur la balance. Son développement sera suivi de très près, sera évalué en chiffres.
A trois ans, un autre grand événement survient dans son existence : il subit l’épreuve de la selle, du mors et du bridon que le bourrelier lui aura confectionnés. Le maréchal ferrant taillera sans mal ses petits sabots et lui fixera des fers, et l’homme juché sur son dos lui apprend à courir et à sauter.
Le jeune poulain sera devenu un beau cheval qui suivant ses aptitudes et son sexe, se produira dans les courses et les concours, deviendra étalon ou poulinière, mais qu’il termine ses jours à CHAOU-CHAOUA ou qu’un beau jour il s’en aille définitive ment, les souvenirs de son enfance au paradis des chevaux ne quitteront jamais sa mémoire